Imprimer
Etoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactivesEtoiles inactives
 


Hier jeudi 20 août 2015, nous avons eu l'occasion de visiter à Thuin le musée vivant de l'imprimerie. Vivant ? Pourquoi vivant ? Parce que une guide pleine  d'enthousiasme nous a accueillis et a commencé la visite en nous transportant au XVème siècle. Passionnée par son sujet, elle nous a tout de suite accrochés par ses explications claires et concrètes ; pédagogue dans l'âme, elle nous posait des questions qui captaient notre attention.  Par exemple : au XVème siècle, d'où vient  la matière avec laquelle on fabriquait le papier ? Silence, tout le groupe réfléchit, des hypothèses surgissent chez et chez l'autre et...  nous voilà tous transformés en marchand de loques car à cette époque, au XVème siècle, le papier est fabriqué avec des vieux chiffons. A cet instant , notre guide se métamorphose en ouvrière du XV siècle brassant dans une cuve en bois une eau trouble, et cela avec un manche en bois.  Ensuite, elle prend un tamis, le trempe dans la cuve  le sort plein de matières premières provenant des chiffons, elle l'égoutte et miracle, elle dépose 2 feuilles de papier sur un "feutre" ? Il paraît que ce feutre provient de la peau d'un animal.  Mon attention a un peu faibli  et je n'ai pas tout retenu.  Autre question ?  D'où vient vient le filigrane imprimé sur le papier ? Comment cet ornement apparaît-il sur une feuille de papier ? Chacun émet une hypothèse et c'est Khadija qui trouve la réponse : un petit objet  en orfèvrerie a été déposé sur le papier à un endroit bien  précis.

Un autre guide nous prend en mains, tout aussi passionné. Il nous révèle que c'est un allemand, Gutenberg, qui a inventé la presse à imprimer et l'encre qui permettait l'impression des 2 faces. Comme il n'y avait pas d'électricité, c'étaient des hommes et des femmes qui actionnaient une machine avec des pédales ; c'étaient aussi des hommes et des femmes qui actionnaient une machine en bois  pour fabriquer la pâte à papier.  Le guide avance et le travail de l'imprimerie aussi. Si l'on a visité le musée vivant de l'imprimerie, c'est pour ressortir avec une ou deux épreuves : elles sont devant nous, posées sur une table, c'est la récompense pour notre participation active. Dernière information : le guide nous a parlé du plomb employé dans l'imprimerie ; plusieurs personnes ont évoqué la nocivité du plomb mais le guide est resté sur ses positions .

La matinée s'est terminée par la visite d'une petite exposition concernant des sujets d'actualité. Et puis, nous sommes redevenus des vrais élèves : il est midi, Monsieur, on a faim.

Affichages : 4933