Je crois que je t’aime. Oui je t’aime vraiment. Je t’aime tellement fort que je ne saurais me séparer de toi. Lorsque je te vois, tous les matins, je me dis que j’ai beaucoup de chance. Avec toi, je suis prêt à soulever des montagnes bien que pour l’instant c’est mon sac ou mon cartable pour aller bosser. C’est bizarre, à chaque fois que je suis amoureux j’ai mon côté orientale qui ressors et c’est comme cela que je vais déclamer cette lettre d’amour.
Oh beauté ! A mes coté tu éclaires ce qui nous distancie et assombris tout autour de nous, de sorte que l’on ne peut voir que nous deux.
Oh beauté du sud ! Tu es ma baraka, celle qui s’acquitte du loyer de ma baraque. Celle qui m’évite de devenir un barakis ou que je finisse dans un bar à saouler jusqu’au petit matin.
Oh femme fatale. Celle qui ne craint ni la séparation ni la confrontation. Celle qui vit et décide de son indépendance face à la vie, face à la mort. Ton rêve est le retour indélicat aux mauvaises choses délaissant son dessin pour celui des autres.
Oh femme. Celle qui forge l’oubli dans la mémoire des autres. Tu aimes te souvenir des moments de délicatesse lorsque la nostalgie réveille tes moments de solitudes et en compagnie de ton exalté tu pointes les traumatismes passés afin de les refouler face à lui. Rendant ta proie responsable de tous tes maux.
Cependant, tu es quelque fois maman. Celle qui enfante dans le bonheur comme dans la douleur. Tu accompagnes la vie dans sa complexité et crée en toi les paradoxes de la grossesse.
Femme. Tu te veux accompagnatrice des jours heureux et avec toi heur et malheur viennent et passent. Tu souris à la pluie et t’endors irrespectueusement devant le soleil. Tu regardes chaque soir la météo, mais en vérité tu crées ton temps voguant et surfant de saison en année déroutant chaque instant vers une humeur souhaitée.
Tu te veux être faible aux yeux des autres et fortes en toi-même. Déjouant tous les obstacles de la vie et chevauchant chaque période à dos de maitrise et d’insolence. Ta faiblesse est ta force. Ou plutôt ta force se trouve dans la croyance en ta faiblesse.
Laissant derrière chacun de vos actes une trainée de croyances plus folles les unes que les autres.
Toutefois la vie vous déshonneur par la solitude, un constant besoin de l’autre, un réflexe déraisonnable de contact. Chaque occasion sourit à votre instinct de compagnie et la Saint Valentin se veut en être un. Pas le meilleur mais probablement le plus important. Celui qui ne faut pas oublié, celui qui réunit chaque couple du monde entier à s’envoyer des rencontres au travers d’activités culinaires, de romance et de créances aux yeux du système.
Bref, si quelque fois le verglas tapisse le sol à la sortie de ma maison je sais qu’au bout je trouverai chaleur et réconfort en elle.
Qu’importe ce que me prépare mon journalier, qu’importe si c’est bien ou moins bien la vie, l’important n’est pas d’être un grand face à sa femme mais de grandir avec elle.
